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Compression

Au coeur de chaque format de fichier d'archive ou de Bitmap se trouve un schéma de compression. C'est le schéma de compression, plus que toute autre chose, déterminant la personnalité d'un format. C'est une évidence dans la façon dont nous nous référons à des formats spécifiques. Par exemple, le format PCX est un format codé en fonction de la longueur et le format GIF est un format compressé LZW et le format .GZ est une compression Huffman. L'importance de la compression reflète l'aspect le plus saillant des Bitmaps, soit leur taille. Ils doivent être assez grands et donc assez lourds. Les besoins en mémoire de divers modes graphiques VGA fournissent certains nombres typiques : l'affichage 640x480 en 256 couleurs nécessitent 307 200 octets de mémoire et l'affichage de 1024x768 en 256 couleurs nécessitent 786 432 octets de mémoire. Les images bitmap pour le matériel d'affichage 16 bits et 24 bits sont deux et trois fois plus grandes que celles d'un mode 256 couleurs correspondant.

Présentation de la compression

La compression est un cas particulier d'une technique générale appelée codage. Le codage peut être décrit comme un processus prenant en entrée une chaîne de symboles (appelée message ou ensemble de données) et génère un code pour chaque symbole ou donnée d'entrée. La sortie du processus est donc une représentation codée de son entrée. Il existe de nombreuses raisons d'utiliser des algorithmes de codage. Étant donné que les données codées ressemblent généralement à une suite de symbole incompréhensible et ont peu de relation apparente avec leur représentation non codée, un algorithme de codage sert à crypter leur entrée, ce qui la rend inintelligible. Ce n'est cependant pas la raison pour laquelle le programmeur essaie de déchiffrer un Bitmap compressé. Si la sortie codée d'un algorithme de codage est plus petite que son entrée non codée, nous avons un algorithme de compression. Dans ce cas, nous sommes intéressés non pas en fait que la sortie codée ressemble à une suite de symbole incompréhensible (bien que ce soit le cas), mais au fait qu'elle est plus petite que son entrée non codée correspondante. Pour chaque algorithme de codage, il existe un processus inverse, appelé algorithme de décodage. L'algorithme de décodage, lorsqu'il est appliqué à la sortie de l'algorithme de codage, reproduit l'entrée d'origine ayant été traitée par l'algorithme de codage. De toute évidence, sans l'algorithme de décodage, il serait inutile d'utiliser un algorithme de codage. Si la sortie d'un algorithme de décodage reproduit exactement l'entrée de l'algorithme de codage correspondant, alors l'algorithme est dit sans perte. On dit que les algorithmes n'étant pas sans perte sont avec perte. Bien qu'un algorithme n'étant pas sans perte puisse sembler avoir peu d'utilité pratique, ce n'est pas le cas. Un algorithme de compression et son algorithme de décompression correspondant sont collectivement appelés codec. Ce terme est une contraction de l'anglicisme «compressor-decompressor».



Dernière mise à jour : Samedi, le 18 mai 2019