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Introduction

La partition HPFS est un système d'organisation de fichier à très haute performance de beaucoup supérieur aux FAT 12 et FAT 16, en particulier lorsqu'il y a beaucoup de fichiers. Comment arrive-t-il à offrir des performances aussi élevées ? Grâce à la technique du «B-Tree». En plus de son efficacité, celui-ci offre la possibilité d'effectuer l'entreposage de nom de fichiers ayant une longueur supérieure aux noms et extensions d'une longueur respective de 8 et 3 caractères nous ayant habitué les FAT 12 et FAT 16. Ainsi, celui-ci peut atteindre 255 caractères au maximum pour un nom de fichiers ! De plus, il supporte des attributs étendus (EA) exploités par le bureau du système d'exploitation. Toutefois, il n'est pas compatible à avec les partitions NTFS de Microsoft, toutefois les caractéristiques de celle-ci sont comparables.

Le besoin d'une HPFS

Depuis 1981, le DOS a gardé une trace de l'emplacement d'un fichier sur un disque en utilisant la table d'allocation de fichiers, ou FAT. Le FAT était utile lorsqu'une disquette de 360 ??Ko était tout ce que tout le monde pouvait se permettre. Cependant, à mesure que la taille des disques augmentait, la FAT devenait un inconvénient. Lorsque DOS 3.3 est arrivé en 1987, les problèmes de la FAT sont devenus évidents. Les disques durs pris en charge par le DOS 3.3 était jusqu'à 32 Mo de taille; à ce moment-là, cependant, certains ordinateurs avaient des disques de plus de 32 Mo.

Le DOS 3.3 incluait un correctif pour ce problème en vous permettait de partitionner un disque en plusieurs unités logiques. Les unités logiques vous permettaient de faire apparaître un unité de 80 Mo sous la forme de trois unités : un unité C de 32 Mo, un unité D de 32 Mo et un unité E de 16 Mo. Bien que ce correctif soit bénéfique, il est limité par le nombre de lettres de l'alphabet. Un unité de 660 Mo, par exemple, ne peut pas être divisé en unités logiques - si vous essayez de diviser cette taille, vous manquez de lettres. Les versions ultérieures de DOS proposaient un correctif résolvant ce problème, mais causant des problèmes de compatibilité avec les programmes existants. Ces programmes ont pris un an ou deux à réparer se problème. Même avec ces correctifs, le système de fichiers basé sur FAT souffre d'autres défauts :

Le HPFS a quelques inconvénients. Vous ne pouvez pas utiliser la plupart des logiciels de sauvegarde DOS pour sauvegarder des fichiers avec des noms longs ; un logiciel spécial est nécessaire. SI vous exécutez un vrai DOS - et non l'émulation DOS fournie avec OS/2, la partie du disque formatée sous HPFS est invisible lorsque vous exécutez DOS. Le passage à HPFS rend plus difficile le passage ultérieur à un autre système d'exploitation si vous décidez qu'OS/2 n'est pas pour vous. De nombreux utilisateurs d'OS/2 utilisent encore FAT ; c'est une décision parfaitement respectable.

Histoire

La première version de ce type de partition apparaît dans la version 1.2 d'OS/2 en 1989. L'objectif d'IBM était de faire abandonner les systèmes de partition FAT pour celui-ci pour les disques durs. Le système fut intégré à de plus en plus service du système d'exploitation ainsi qu'au BootManager. Par la suite, il fut même supporté par Windows NT 4.0, mais ne fut pas repris par la suite dans ces versions suivantes. Lorsque Serenity Systems décida de poursuive le développement d'OS/2 et qu'il le renomma eComStation, celui-ci décida de créer des partitions JFS car les limitations du système de partition HPFS correspondent plus à la capacité de plus élevée d'entreposage de données des disques durs. De son côté IBM, à développé la GPFS comme solution de remplacement.

Remarques

Voir également

Langage de programmation - Assembleur et Pascal - Partition de disque dur PC
Système d'exploitation - Linux - Les partitions Linux : Ext2, Ext3 & Ext4

Dernière mise à jour : Jeudi, le 25 décembre 2014