| Fiche technique | |
|---|---|
| Nom de la ville : | Beaconsfield |
| Municipalités régionales de comté : | Agglomération de Montréal |
| Région : | Montréal |
| Estimation de population (2024) : | 19 977 |
| Superficie (km2) : | 24,5 |
| Densité habitant/km2 |
815,39 |
| Date de fondation/incorporation | 1698 |
| Coordonnées : | 45° 26' 00" N, 73° 52' 00" O |
Introduction
La ville de Beaconsfield, située dans la région administrative de Montréal, sur la rive sud du lac Saint-Louis, est une municipalité résidentielle reconnue pour la qualité de son environnement et de son urbanisme. Elle couvre une superficie d'environ 11 km2 et compte près de 20 000 habitants. Son territoire est principalement composé de quartiers résidentiels verdoyants, de parcs, de zones boisées et de berges naturelles qui longent le lac. Le relief y est relativement plat, avec de légères pentes descendant vers le rivage, typiques de la plaine du Saint-Laurent. Le climat de Beaconsfield est tempéré continental humide, caractérisé par des hivers froids et neigeux et des étés chauds et humides. Grâce à sa position géographique privilégiée, la ville bénéficie d'un accès direct à un plan d'eau majeur, ce qui influence à la fois son microclimat, sa biodiversité et ses usages récréatifs. Cette configuration géographique fait de Beaconsfield un lieu d'étude intéressant pour la géographie urbaine et environnementale dans un contexte suburbain montréalais.
Sur le plan scientifique et environnemental, Beaconsfield présente un écosystème riverain fragile et précieux, typique des zones urbaines bordant le Saint-Laurent. Le lac Saint-Louis joue un rôle fondamental dans la régulation du climat local et dans la préservation d'habitats aquatiques et terrestres diversifiés. Les scientifiques et environnementalistes s'y intéressent pour étudier la qualité de l'eau, la gestion des rives, la préservation des milieux humides et les effets de l'urbanisation sur les écosystèmes côtiers. La présence de nombreux parcs et d'arbres matures contribue à la réduction des îlots de chaleur urbains et à la séquestration du carbone, démontrant l'importance de la planification écologique dans une ville de banlieue. Les politiques locales encouragent la gestion durable des déchets, la protection des zones vertes et la mobilité douce, illustrant comment la science environnementale peut inspirer les pratiques municipales pour un développement harmonieux.
Sur le plan humain et territorial, Beaconsfield est un exemple typique de ville résidentielle planifiée, axée sur la qualité de vie, la sécurité et la proximité de la nature. Son développement s'inscrit dans le modèle des banlieues de l'ouest de Montréal, caractérisées par de larges avenues, des espaces verts et une densité de population modérée. Les géographes humains y analysent les dynamiques de peuplement, les mobilités quotidiennes vers le centre de Montréal et les interactions socioéconomiques entre les différentes municipalités de l'île. Beaconsfield illustre aussi la question de la cohabitation entre urbanisation et environnement, où la pression immobilière doit être équilibrée avec la préservation des milieux naturels et de la biodiversité.