| Fiche technique | |
|---|---|
| Nom de la ville : | Boisbriand |
| Municipalités régionales de comté : | Thérèse-De Blainville |
| Région : | Laurentides |
| Estimation de population (2024) : | 28 122 |
| Superficie (km2) : | 29,5 |
| Densité habitant/km2 |
953,29 |
| Date de fondation/incorporation | 1er janvier 1946 |
| Coordonnées : | 45° 37' 00" N, 73° 50' 00" O |
Introduction
La ville de Boisbriand, située dans la région des Laurentides sur la rive nord de Montréal, est une municipalité dynamique faisant partie de la couronne nord de l'agglomération métropolitaine. Elle s'étend sur une superficie d'environ 36 km² et compte près de 28 000 habitants, ce qui lui confère une densité urbaine relativement élevée pour une ville de banlieue. Le relief de Boisbriand est essentiellement plat à légèrement vallonné, avec des sols fertiles issus des plaines du Saint-Laurent et quelques zones boisées dispersées. Plusieurs rivières et ruisseaux traversent le territoire, contribuant à la diversité des habitats et à la gestion des eaux pluviales. Le climat y est continental humide, avec des hivers froids et neigeux et des étés chauds et humides, conditions qui influencent les activités humaines, l'aménagement des infrastructures et la végétation locale. La ville combine des zones résidentielles, commerciales et industrielles, tout en maintenant des parcs et corridors verts qui favorisent la biodiversité et la qualité de vie. La géographie physique de Boisbriand, avec sa proximité de Montréal et ses ressources naturelles, a orienté son développement résidentiel et économique.
Sur le plan scientifique et environnemental, Boisbriand est un site d'intérêt pour l'étude de la géographie urbaine, de l'écologie et de la planification durable. Les rivières et ruisseaux locaux offrent des habitats pour des espèces aquatiques et servent de corridors écologiques pour la faune. Les parcs et espaces verts permettent de maintenir la biodiversité et d'étudier les interactions entre espaces naturels et urbanisation, notamment les impacts des infrastructures sur les sols et la qualité de l'eau. La ville accorde également une attention particulière à la gestion des zones humides et à la prévention de l'érosion sur les rives des cours d'eau, éléments essentiels pour la durabilité environnementale. Les chercheurs peuvent observer comment les activités humaines, y compris le transport, le développement résidentiel et les zones commerciales, influencent les écosystèmes suburbains. Boisbriand constitue ainsi un exemple concret de géographie environnementale appliquée aux villes de banlieue québécoises, où la conservation et l'aménagement coexistent.
Sur le plan humain et territorial, Boisbriand illustre comment une ville de banlieue peut concilier développement économique, qualité de vie et protection de l'environnement. Son économie repose sur les services, le commerce, l'industrie légère et la proximité du marché métropolitain de Montréal. L'urbanisme de la ville intègre des quartiers résidentiels bien planifiés, des zones commerciales stratégiques et des infrastructures publiques, tout en préservant des corridors verts et des parcs. Les géographes humains y analysent la densité de population, la mobilité quotidienne, l'accès aux services et la répartition des zones résidentielles, industrielles et commerciales.