| Fiche technique | |
|---|---|
| Nom de la ville : | Matane |
| Municipalités régionales de comté : | La Matanie |
| Région : | Bas-Saint-Laurent |
| Estimation de population (2024) : | 14 000 |
| Superficie (km2) : | 228,5 |
| Densité habitant/km2 |
61,27 |
| Date de fondation/incorporation | 26 septembre 2001 |
| Coordonnées : | 48° 51' 00" N, 67° 31' 59" O |
Introduction
La ville de Matane, située dans la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, est un exemple emblématique de ville côtière québécoise intégrée à un environnement naturel riche et diversifié. Elle s'étend sur une superficie d'environ 225 km2 et compte près de 14 000 habitants en 2024. Matane est bordée par le fleuve Saint-Laurent au nord et entourée de montagnes et de forêts au sud, ce qui en fait un lieu d'étude idéal pour la géographie physique et la planification territoriale. Son port naturel a favorisé le développement de la pêche, du commerce et de l'industrie, en particulier la transformation du poisson et la production d'aluminium. Le relief varié, combiné au climat subarctique maritime, influence la végétation, la faune et les pratiques agricoles locales. La ville est également reconnue pour ses paysages spectaculaires, incluant falaises, rivières et vallées, qui attirent chercheurs et touristes.
Sur le plan scientifique et environnemental, Matane constitue un laboratoire vivant pour l'étude des écosystèmes marins et forestiers. La proximité du fleuve Saint-Laurent offre des habitats riches pour les poissons migrateurs, notamment le saumon atlantique, et pour diverses espèces d'oiseaux migrateurs. Les scientifiques s'intéressent à la qualité de l'eau, à la biodiversité aquatique et aux impacts des activités humaines comme la pêche commerciale et l'aquaculture. Les forêts entourant Matane font également l'objet de recherches sur la gestion durable des ressources forestières et sur les effets du changement climatique sur les écosystèmes boréaux. La ville illustre parfaitement comment la géographie environnementale peut guider la conservation des milieux naturels tout en soutenant le développement économique local.
Sur le plan humain et territorial, Matane montre comment une ville côtière moyenne peut équilibrer développement économique et préservation de l'environnement. Sa population vit principalement des activités liées à la pêche, au transport maritime, à l'industrie et au tourisme. L'urbanisme de Matane reflète l'importance de protéger les zones côtières et les forêts tout en aménageant des infrastructures portuaires et résidentielles adaptées au relief et aux risques naturels comme les inondations ou l'érosion côtière. Les géographes humains étudient aussi la ville pour analyser la mobilité des populations, les liens économiques avec les autres centres de la Gaspésie et les stratégies de développement durable.