Introduction

La série GeForce 100, lancée par NVIDIA en 2009, constitue essentiellement une génération de transition entre les séries GeForce 9 et GeForce 200. Contrairement à d'autres familles introduisant de nouvelles architectures, les cartes GeForce 100 sont principalement des rebrandings (renommages) de modèles antérieurs, notamment des GeForce 9M, destinées principalement aux ordinateurs portables et aux systèmes OEM. Par exemple, la GeForce G 100 est en réalité basée sur la GeForce 9400 GT, avec des performances similaires. Cette série a surtout servi à offrir une compatibilité avec des technologies comme CUDA et PhysX, sans pour autant révolutionner l'architecture GPU.

Les GeForce 100 se déclinent principalement en modèles comme GeForce G 100, GT 120, GT 130, et GT 140, dont la majorité était destinée au marché OEM (HP, Dell, Acer,...). Ces cartes étaient basées sur l'ancienne architecture Tesla, qui ne proposait pas encore le support complet du DirectX 11, limitant leur intérêt pour les jeux les plus récents de l'époque. Leur mémoire vidéo restait modeste (512 Mo à 1 Go en DDR2 ou DDR3), et leurs performances étaient adaptées à des usages bureautiques, multimédias et à des jeux en résolution basse à moyenne. En somme, elles étaient des solutions entrée de gamme, accessibles et économiques pour les PC de bureau standard.

La série GeForce 100 n'a pas laissé une empreinte technologique marquante, car elle n'a pas introduit de ruptures techniques comme les générations suivantes. Elle reste cependant notable dans l'histoire de NVIDIA pour son rôle de gamme de transition, facilitant l'arrivée de la série GeForce 200 avec une nomenclature alignée. Si elle a pu convenir à des utilisateurs peu exigeants en termes de graphisme, elle a vite été dépassée dès la sortie des GeForce 200 et 300, qui apportaient de vraies avancées en matière de performances, de support d'API modernes et de traitement parallèle. En résumé, la GeForce 100 est une génération modeste, principalement utilitaire, sans innovation majeure.